samedi 16 avril 2011

Reims et la Champagne

C’était une belle façon de clôturer mon aventure en Europe ! Des bulles, des bulles et … ah pourquoi pas, encore des bulles ! 



Reims est une des principales villes de la Champagne. J’ai eu la chance de visiter, entre autres, la Cathédrale Notre-Dame et la Basilique Saint-Rémi : deux belles églises à voir ! 



La majeure partie de notre séjour en Champagne fut toutefois destinée à visiter les caves des maisons de Champagne, découvrir les vignerons indépendants de la région, et déguster leurs douces boissons. La préparation du champagne est fascinante. C’est pourquoi je prendrai cette dernière «chronique» pour vous présenter les étapes de sa confection. Pour me simplifier la vie, j’utiliserai ici mon ami Wikipédia, dont certains passages seront intégraux. 

Le Champagne est protégé par une appellation d'origine contrôlée et l’on comprend mieux son prix à la complexité de sa confection. Le champagne est élaboré essentiellement à partir de trois cépages : le noir, le pinot meuniers et le chardonnay. 


C’est en 1670 que dom Pérignon (1638-1715), un moine cellérier de l'abbaye bénédictine d’Hautvillers découvre la méthode de vinification des vins effervescents. Les crayères près de son abbaye étaient utilisées pour conserver le champagne à température et humidité constantes. Par la suite, d'autres caves furent creusées en pleine craie. (Le sous-sol de la région est constitué de ce matériel. Des galeries étaient creusées en y coupant des blocs de craie qui servaient à la construction des bâtiments des villes de la région). 



Vendange 
La cueillette est manuelle. La machine à vendanger est interdite car ce type de machine peut abîmer le raisin et ne permet ni de nettoyer les grappes, ni de sélectionner uniquement les raisins mûrs. Il est essentiel que les grains de raisin parviennent en parfait état au lieu de pressurage. Le champagne est en effet un vin blanc issu en majeure partie d'un raisin noir — le pinot — et il convient pour cela que le jus, incolore, ne soit pas coloré ou taché au contact de l'extérieur de la peau. 

Pressurage 
Le pressurage, effectué sur des pressoirs traditionnel ou pneumatiques, doit respecter l'extraction de 25,50 hl de jus débourbé pour 4 000 kg de raisin pressurés. Les premiers jus (20,50 hl), appelés « cuvée », sont ceux utilisés pour le champagne. 


Première fermentation 
La première fermentation est identique à celle que subissent les vins tranquilles (c'est-à-dire non effervescents). Le vin de base est le plus souvent vinifié en cuve d’inox. Certains préfèrent néanmoins travailler à l'ancienne et vinifier en fût de chêne ; c'est le cas des maisons Krug et Bollinger. 



Assemblage 
En début d'année (qui suit la récolte), après plusieurs filtrages, les vins sont suffisamment clairs pour être dégustés et permettre de procéder à l'étape de l'assemblage, mariage en proportions variables chaque année, des vins de cépages, terroirs et millésimes différents (aucune autre AOC en France ne permet ce type de mélange de vins de différents millésimes). En fonction des cuvées et des années, on peut arriver à marier jusqu'à trois dizaines de crus et vins de réserve différents. 

L'assemblage entre cépages (types de raisins), crus (vins de diverses communes champenoises) et d'années différentes (dans l'appellation) y est presque la règle, le but étant d'assurer une continuité dans les qualités œnologiques et organoleptiques. Toutefois, si la Champagne profite de conditions climatiques exceptionnelles, il arrive que les raisins récoltés sont d’une grande qualité et assez nombreux pour créer un «millésime», c’est-à-dire que seuls des vins de la même année sont assemblés. 

Deuxième fermentation 
Au moment d'embouteiller le vin de base ainsi obtenu — la cuvée de l'année — on lui ajoute la liqueur de tirage, composée de levures et de sucre. Cette liqueur de tirage enclenchera la dernière fermentation, dite prise de mousse. C'est cette deuxième fermentation qui va donner naissance aux bulles de dioxyde de carbone. La bouteille est alors bouchée avec une capsule métallique analogue à celle des bouteilles de bière. Suit la période de vieillissement du vin, d'une année environ pour les non millésimés, à trois ans et plus pour les cuvées millésimées. Les bouteilles sont descendues en cave profonde et couchées à l'horizontale. Comme la première, cette deuxième fermentation produit des lies abondantes dont on devra débarrasser le vin par la suite. 



Remuage de bouteilles de vin effervescent 
Pendant ce vieillissement, on déplace les bouteilles sur des supports spéciaux en bois, appelés « pupitres », en forme de V renversé et comportant des perforations. Les bouteilles sont penchées, le goulot vers le bas. Chaque jour, les bouteilles sont remuées, c'est-à-dire tournées d'un quart de tour, d'un mouvement sec, afin de décoller les lies de la paroi de la bouteille et de les faire descendre vers le goulot. Une rotation alternée (d'abord à droite, puis à gauche), complétée par le relèvement progressif de la bouteille, finit par regrouper la totalité des lies (le dépôt) contre la capsule. Au bout d'environ deux mois, toutes les lies sont rassemblées contre la capsule. Les bouteilles sont alors stockées la pointe en bas, « sur pointe ». Il va de soit que la plupart des grandes productions ont maintenant automatisé ce processus, mais le concept reste le même. 


Dégorgement et dosage 
Pour chasser le dépôt, on plonge alors le haut du col dans un bain de saumure à -25 °C, pendant quelques minutes, créant un petit glaçon qui emprisonne le dépôt. En ôtant la capsule, le dépôt et le glaçon sont expulsés par le gaz sous pression (environ 6 atmosphères), c'est l'étape du dégorgement. Les quelques centilitres ainsi perdus sont remplacés par un mélange de vieux vin et de sucre, appelé liqueur d'expédition : c'est l'étape du dosage. La quantité de sucre présente dans la liqueur va déterminer si le champagne sera brut, sec ou demi-sec. 

Habillage 
Une fois le dégorgement effectué, dosée ou non, la bouteille de champagne est bouchée avec son célèbre bouchon de liège maintenu par son muselet, avant d'effectuer, en cave, un ultime vieillissement (maturation) avant commercialisation. Au fur et à mesure des besoins, on prélève sur ce stock les bouteilles qui sont alors étiquetées et mises en caisses pour expédition. 


Types de vins 

Les bruts représentent entre 80 % et 85 % de la production, mais il existe une douzaine d'autres variétés de Champagne. 

Le champagne rosé, seul vin rosé français pouvant être fabriqué en assemblant du vin rouge (de Champagne) avec du blanc. Il peut aussi être obtenu en laissant la peau des raisins noirs colorer le jus, aussitôt après le pressurage. 

Millésimé : Ils représentent autour de 5 % de la production. 

Cuvée de prestige : ces cuvées spéciales de grande qualité sont encore plus liées au choix des Maisons (certaines en font plusieurs) mais le marché est dominé par quelques stars. Elles sont la catégorie la plus huppée de la production et en représentent à peu près 5 %.

Vous pouvez visionner toutes les photos de cette ''excursion'' en cliquant ici.


Et c'est vraiment la fin. Je vous remercie d'avoir suivi mes aventures. J'espère avoir réussi à vous partager quelques unes de mes découvertes et de mes apprentissages à travers ces six derniers mois. 

Au plaisir de vous lire à votre tour, un jour.

Catherine

mercredi 30 mars 2011

Réflexion sur Marseille et le sud de la France


C'est la fin. Aujourd'hui est ma dernière journée à Marseille. 

Voici donc quelques réflexions sur ma ville d'accueil et sur cette belle région du sud de la France.

Ce que j’ai aimé ici :

  • La capacité des habitants du sud à prendre le temps de vivre.  Par exemple, presque tout s’arrête entre 12h00 et 14h00 ici.  Les gens prennent le temps de manger et de se reposer avant de retourner travailler. Ne croyez pas que j’ai réussi à les suivre, par contre. On ne déprogramme pas une nord-américaine en quelques mois seulement !

  • Leur gentillesse et leur sociabilité. Les gens se saluent dans la rue : même les inconnus ont droit à un hochement de tête ou à un timide bonjour. Aussi, à ma grande surprise, les chauffeurs sont courtois sur la route, avec les piétons – bon, faut dire que les amendes sont salées pour un automobiliste qui ne s’arrête pas à un passage clouté (passage piétons), mais quand même, faut reconnaître que c’est très agréable !

  • La météo.  C’est quand même fantastique de vivre dans une ville qui bénéficie de presque 3000 heures d’ensoleillement par année, alors que le Québec ne bénéficie que d’un peu plus de 2000 heures.

  • La mer, les montagnes, les plages, les allées de platanes, les fleurs, les oliviers et les vignobles, les coucher de soleil et les lever de lune.  La France nous offre de si beaux paysages !  Y a de quoi être chauvin !

  • La bonne bouffe et le bon vin. Du poisson frais, des crustacées en quantité, des fruits et des légumes qui goûtent le soleil, du vin de qualité et des pâtisseries en abondance !  Quoi demander de mieux ?

Je ne m’ennuierai pas :

  • Des très – trop - nombreuses crottes de chien qui jonchent les trottoirs, les bords de rue, et les milieux des voies et  dans les parcs.  Bref, partout.

  • Des nombreuses grèves qui nous privent de bien des services (les ordures, le transport en commun, les trains, l’avion, les traversiers, les ports, la poste, etc.).

  • De la gestion française, en général.  Les processus sont souvent longs, pas toujours logiques ni efficaces.  En pleine période bi-annuelle de soldes, des boutiques d’un grand centre ferment pour faire l’inventaire…Même à l’épicerie, je ne comprends pas leur gestion : le remplissage se fait de jour, avec des palettes de marchandise qui traînent partout (et les allées ne sont pas de taille «américaine»).  Il ne faut pas être pressé aux caisses, le temps que chaque client, avant vous, range son épicerie minutieusement, en jasant avec l’employé. Le positif là-dedans, c’est qu’on apprend à respirer et… à observer.

  • Des horaires d’ouverture des commerces. C’est contradictoire avec mon point plus haut, mais je n’ai pas réussi à ajuster mes habitudes de consommation avec les pauses du midi et les congés du dimanche et du lundi. Bref, je me butais souvent à des portes fermées et des volets tirés.

lundi 28 mars 2011

La Corse, l’île de beauté


Nous arrivons en Corse par le traversier Livorno-Bastia. L’île de beauté nous accueille sous un gros soleil, qui nous suivra pour le reste de notre voyage. Après une courte visite de Bastia, nous prenons la route vers Maccinagio, au cœur du Cap Corse.


Les routes de Corse m’ont agréablement surprise. La plupart de celles que nous avons empreintées étaient bien pavées, bien délimitées par de jolis murets en pierres aux teintes vert, rose, mauve et gris.

Le mois de mars est un excellent choix pour quiconque veut circuler librement sur les routes de Corse. En fait, il n’y a pas grand monde sur les routes, pas plus que dans les villages. Pratiquement tout est fermé en ce temps de l’année. Ainsi, avis à tous : pour tous ceux qui auraient la brillante idée, comme nous, de visiter la Corse en hiver, nous vous suggérons fortement d’attendre minimalement le mi-avril et même de privilégier les mois de mai-juin. Vous aurez ainsi accès à tous les commerces, restaurants, musées, excursions en bateau, activités aquatiques, ainsi qu’à tous les types d’hébergements de l’île. Les touristes envahissent littéralement la Corse en juillet et en août : à éviter si vous voulez profiter de la beauté des paysages.


La Corse se laisse découvrir.  Chaque route, chaque sentier vous dévoile une nouvelle facette de cette île aux milles contrastes.

Des rochers rouge-orange dont on pourrait croire qu'ils ont été taillés à coups de hache sur fond de mer aux teintes turquoise.


Un horizon vert très accidenté, suivi d’une série de bosquets sur un sol rocailleux.


Des plages de sable blanc, puis de galets et de poudre de pierre noir.


Des jolis ports de plaisance, des ports de pêche puis des ports commerciaux.


Des restaurants aux spécialités Corses : charcuterie et différents fromages, puis des restos annonçant que le poisson ici est directement pêché par le chef ! Et des pizzerias en masse.


Des chèvres, des moutons et brebis, ainsi que des vaches que l’on retrouve autant en montagne, sur le bord des chemins et sur les routes directement – c’est leur liberté qui donne de si bons produits!


Des fleurs et des herbes odorantes, que l’on sent même le nez complètement bouché (je parle en connaissance de cause).


Des vignobles qui donnent d’excellents vins, des citrons, des myrtes, des châtaignes et autres fruits qui donnent de savoureuses liqueurs et digestifs.

Des Corses qui vous lancent le regard du «vous êtes des étrangers vous» et d’autres qui vous accueillent avec un bonjour chaleureux.

Les cafés, où les hommes se retrouvent pour parler de politique et de sport.

Les nouvelles constructions, si nombreuses, même dans les plus petits villages, côtoient les rénovations annuelles avant l’ouverture officielle de la saison touristique.

La Corse m’a donné l’impression d’être fière.  Fière de son histoire et de sa culture, fière de ses produits, de sa nature, de ses paysages, de ses routes, de ses villages, de ses villes et de ses habitants. Les Corses semblent tout orchestrer pour présenter une île à la hauteur de leur passion, de leur amour pour leur demeure. Ils ont la fierté «de faire le ménage avant que la visite arrive» et je trouve ça très touchant.  C’est une belle leçon à retenir ! 

Beaucoup plus de photos pour vous faire découvrir la Corse en cliquant ici.

Italie du Nord

C’était mon premier voyage dans un pays où je ne parlais pas la langue nationale. Hum.  Pas facile de communiquer, même si on me dit que l’italien se rapproche quand même plus du français que l’espagnol. Je me suis donc sentie un peu nounoune pendant quelques jours, incapable de poser des questions et de comprendre les explications… et un peu singulière d’utiliser mon anglais comme tous ces autres touristes qui n’ont pas pris le temps d’apprivoiser la langue du pays avant leur voyage… Une chance que soeurette se débrouillait pas mal du tout en Italien !  Grazie Dédé.

Nous avions loué une voiture pour toute la durée de notre voyage. Départ de Marseille. La traversée des frontières France-Italie s’est faite simplement, avec une affiche du style «Bienvenue en Italie». Et puis, les voitures autour de nous se sont mises à rouler plus vite.  Beaucoup plus vite. Je dois avouer que j’ai eu un peu la trouille sur les autoroutes d’Italie, moi qui ne donne généralement pas ma place comme conductrice.

Les Cinque Terre

Notre court séjour en Italie était destiné à la découverte des Cinque Terre, un territoire protégé par l’UNESCO et composé de cinq villages situés entre la mer et la terre sur des falaises abruptes de la Méditerranée : Riomaggiore, Corniglia, Manarola, Vernazza, Monterosso. Chaque village est relié par de magnifiques sentiers qui nous font découvrir, par beau temps, la région et respirer l’air pur de son parc national. Malheureusement, dame nature ne fut pas avec nous. Une grosse pluie printanière nous accompagna tout au long de notre séjour en Italie. Nous n’avons donc pu visiter les cinq villages qu’en train, mais étant en basse saison, le paysage était surtout le principal attrait touristique. Et sous la pluie, les couleurs et la beauté du décor s’embrouille un peu.


La région des Cinque Terre vous séduit par ses villages à flan de montagne, séparés par de magnifiques criques, par ses vignobles étagés et ses cultures d’agrumes, par ses habitations colorées, ses ports de pêcheurs, ses églises et ses anciens châteaux. Tout semble orchestré pour maintenir le cachet de l’endroit et la bonne condition de son environnement. Les maisons sont restaurées, le pavage est remplacé, les murets sont réparés, les volets extérieurs sont changés. La région se met réellement sur son 36.


La saison était au citron. Et à force d’admirer autant de citronniers dans une journée, ça finit par donner le goût de savourer un bon limoncello, après un bon repas. Et les Cinque Terre savent comment la préparer, cette liqueur au fruit jaune. Hummm. Que c’est bon !


Avec cette lourde pluie, nous nous sommes finalement rabattues sur l’aquarium de Genova (Gênes), puis sur une exposition de peintres Méditerranéens (de Courbet à Monet à Matisse) au musée di Palazzo Ducale. Deux belles découvertes, qui nous ont permis de sécher un peu !


Le pont vers la deuxième partie de notre voyage se faisait par le traversier de la Corsica Ferries, à Livorno. Un arrêt sur notre chemin, de La Spezia à Livorno, s’imposait.  Nous ne pouvions pas manquer la chance de prendre quelques clichés de la célèbre tour penchée : la tour de Pisa. Malheureusement, cette ville est beaucoup trop touristique pour réellement apprécier les bâtiments qui ornent le site. Dommage.  



Plus de photos de notre voyage en Italie en cliquant ICI.

samedi 12 mars 2011

ARLES


Mélange de culture provençale et camarguaise, Arles sait présenter aux visiteurs son histoire et son passé romain et roman. Avec son arène, son théâtre antique, ses thermes, ses églises et autres manifestations religieuses et artistiques, je crois que cette ville pique la curiosité et séduit, les jeunes comme les moins jeunes.

Voici quelques clichés pris lors de ma «journée découverte» du 11 mars... et plus en cliquant ICI.

Amphithéâtre d'Arles

Amphithéâtre d'Arles

Théâtre antique

Cloître Saint-Trophime



jeudi 10 mars 2011

Les Îles Frioul


Je les regarde à tous les jours de loin.  À moins d’un mois de mon départ, je me devais tout de même d’aller les visiter de plus proche !  Comme une «vraie» touriste (enfin, faut s’assumer !), j’ai pris la petite navette qui m’amena, en cette belle journée de mars – sans Mistral – à l’archipel du Frioul.  Pas possible de visiter le Château d’If, une ancienne prison qui aurait abrité Edmond Dantès, le héros imaginaire du Comte de Monte Cristo. La forteresse est en rénovation.  Et c’est long.  Eh !  On doit faire avec le beat du sud.


La navette arrive à l’île de Ratonneau, au village, qui compte une centaine d’habitants à l’année. L’île de Pomègues y est rattachée par une digue de quelques mètres. 

Ces îles, du fait de leur position stratégique aux abords de Marseille, en ont fait un fort militaire important à travers les années et les guerres, et les batteries, tranchées, postes d'observations, parsèment l'ensemble de l'archipel.

Malheureusement, par manque de ressources, j’imagine, les nombreuses ruines sont laissées aux aléas de la nature et du temps. Dûr d’apprécier ce que l’on voit – surtout que je ne savais même pas vraiment ce que je regardais, puisqu’il n’y a que quatre ou cinq panneaux explicatifs en 5 kilomètres de marche !


Le retour en bateau au vieux-port de Marseille m’a permis de croquer quelques beaux portraits de la ville, d’un autre angle que celui de la terre.





Toutes les photos ici.

lundi 7 mars 2011

Londres

Londres incarne la tradition British et le modernisme artistique en même temps. L’humour pince-sans-rire, la droiture et la politesse, l’ouverture face aux multiculturalismes et le protectionniste britannique. Londres en offre pour tous les goûts, tous les styles de vie.

Londres est une grande ville. Une très grande ville. Beaucoup à faire. Beaucoup à voir. Beaucoup à visiter, à découvrir, à déguster, à boire, à écouter, à visionner, à lire, etc. Londres bouillonne – et à toute heure de la nuit. Londres offre beaucoup trop pour un séjour de deux jours et demi.  Nous avons donc dû nous rabattre sur un survol de la ville et quelques expériences moins touristiques grâce aux charmants amis de ma sœur.

  

   



London Tower nous fait revivre l’histoire de l’Angleterre. Pour ceux que ça intéresse, je vous résume la description que Wikipédia fait de la tour de Londres :

En 1066-1067, Guillaume le Conquérant ordonna la construction de la tour Blanche à l'intérieur de l'angle sud-est formé par les remparts de la ville face à la Tamise. Il s'agissait de protéger les envahisseurs normands des habitants de Londres tout en protégeant la ville d'attaques extérieures. Sa position avantageuse à proximité de la Tamise permettait de voir les ennemis traverser le fleuve. Pour compléter les défenses du fort, le roi Richard Cœur de Lion fit creuser une douve autour du mur de la tour, et la fit remplir d'eau de la Tamise.

Cependant, le fossé s'étant avéré une défense peu efficace, le roi Henri III en fit revoir la construction au 13e siècle selon des techniques éprouvées par les ingénieurs hollandais. Il en profita pour renforcer les murailles, donnant l'ordre d'abattre une partie des fortifications pour agrandir leur enceinte. Henri III fit de la Tour une des principales résidences royales et se fit aménager des appartements somptueux dans la basse-cour. Les fortifications furent achevées entre 1275 et  1285 par Edouard 1er qui fit construire un mur extérieur entourant la première enceinte et offrant ainsi une double protection.


La tour de Londres servit de prison pour des prisonniers politiques de haut rang et des dissidents religieux. 

La Tour est maintenant une attraction touristique majeure de la capitale anglaise. Elle contient les joyaux de la Couronne britannique et un vestige du Mur de Londres, la muraille romaine construisit pour protéger la ville de Londinium, vers l’an 50. 



La Tour abrite aussi une collection d’armures. La Tour est toujours placée sous la vigilance d'une quarantaine de Beefeaters ("mangeur de boeuf" en référence à la portion quotidienne qui leur était donnée). La création de ce corps remonte à 1485.

Plusieurs corbeaux dont les ailes ont été rognées sont nourris à la Tour aux frais de l'État par un « Maître des Corbeaux », car selon une ancienne légende, lorsque les corbeaux quitteront la tour, la monarchie s'écroulera.

  
Big Ben est l’horloge la plus célèbre du monde, fièrement dressée au-dessus du Parlement depuis plus de 170 ans.




London Eye fut installé pour commémorer l’arrivée de l’an 2000.  Cette très grande roue, qui contraste avec le décor des édifices parlementaires, est devenue l’un des symboles de la ville.

Abbaye de Westminster – Premièrement – car c’est le sujet de l’heure - il s’agit de l’endroit où le prince William et Kate Middleton se marieront le 29 avril prochain. C’est l’endroit du couronnement de la reine Élizabeth II, des funérailles de Diana et de la Reine Mère. L’Abbaye fut fondé au Xe siècle, mais existait depuis 960 avant JC en tant que monastère bénédictin.

Madame Tussaud – une expérience décevante dans un bain de teenagers. Certaines statues sont quand même plutôt réussies.  Pas assez groopy pour en profiter, j’imagine.








Plus de photos ICI.