mercredi 27 octobre 2010

Escapade de quelques jours (Région des Alpilles)

Aix-en-Provence

Bon, je l’avoue, je suis tombée en amour avec cette ville.  Une ville étudiante où la jeunesse offre une ambiance joyeuse et décontractée entre les bâtiments sobres et imposants de la Renaissance. Les cours Mirabeau me donne envie de courir et de respirer à fond la vie, alors que je retiens mon souffle en parcourant les petites rues pittoresques qui sillonnent le vieux Aix, en imaginant les siècles d’histoire qui nous séparent.  L’université existe depuis 1409 – un peu plus vieux que l’UQAM quand même. À l’époque romaine, Aix était une cité thermale. La ville compte encore aujourd’hui plus de 100 fontaines, dont certaines sont alimentées par une source chaude naturelle. Je trouve que l’eau calme les esprits.  Peut-être est-ce également pour ça que j’ai tant aimé Aix. Hum… Je les soupçonne même d’être des fontaines qui rajeunissent. Ces étudiants sont-ils vraiment tous de vrais jeunes ?  Je vais devoir y retourner pour investiguer.

Les Baux-de-Provence

Michelin, l’ami des touristes, nous proposait de prendre la route D27 pour profiter du panorama et de la vue sur les Baux avant notre arrivée.  J’approuve !  Une route sinueuse qui découvre une forteresse médiévale et un village au sommet d’une haute colline à la roche calcaire, où le temps à dessiner son œuvre, avec ses trous et ses formes effilées. La forteresse date du XIIe siècle.  La visite du Château est, ma foi, très impressionnante.  Ses ruines s’étendent à flanc de montagne et témoignent de la présence de tours, d’habitations, d’un moulin à vent, d’une chapelle et même de gouttières pour recueillir les eaux de pluies (rares dans ce territoire aride de Provence), tous ayant été construits entre le 12e et le XIVe siècle. On peut facilement imaginer de longs combats à l’épée et à l’arc, des assauts sur l’un de ses flancs, ainsi que des combats entre seigneurs pour sauver l’honneur des familles. La vue est également remarquable : on y voit jusqu’à la Camargue et l’étang de Berre, les collines aux rochers blancs et les vallées avec les vignobles et les champs d’oliviers.  Magique ! 


Saint-Rémy-de-Provence

Saint-Rémy est un bon point de départ pour visiter les Baux et la région vinicole et oléicole de la Vallée des Baux et des Coteaux d’Aix-en-Provence.  Eh!  Marie-Andrée et moi ne pouvons pas nous rendre dans une région vinicole sans en profiter un peu, quand même!  Les vins y sont plus chers que dans d'autres régions de France, comme Bordeaux ou Beaujolais, mais certains vins sont de grandes qualités.

Saint-Rémy est une petite ville de charme, qui, a première vu, semble sans grand intérêt. Nous y avons toutefois fait de belles découvertes: de sympathiques bistros, la ville Antique de Glanum, la promenade dans l’Univers de Vincent Van Gogh, des galeries d’art pour tous les goûts et de jolies petites rues, dont celle qui mène à la maison de naissance de Nostradamus (né en 1503).

Glanum est un site où des fouilles systématiques, dès 1921, ont permis de découvrir une ville construite à partir du IIIe siècle avant J.-C. et développée sur trois époques successives : certo-ligure, gallo-grecque et gallo-romaine. Je dois vous dire que c’est très impressionnant de voir les ruines d’un quartier résidentiel, de monuments publics et de temples datant de plus de 17e siècle. Se dire que l’on touche des pierres et des structures qui ont autant vécu et qui pourraient se retrouver dans n’importe quelle bande dessinée d’Astérix, c’est surréaliste. 



mardi 12 octobre 2010

Le Pharo

Le Pharo

Le jardin et le palais du Pharo sont établis sur un promontoire qui domine l’entrée du Port.  Le panorama y est splendide.  La promenade est agréable et nous éloigne, pour quelques instants, des bruits constants de la ville.  Je me suis assise à côté d’une bande de retraités, alignés sur les bancs de pierre, face à la mer.  Ils ne semblent guère se tanner d’admirer une si belle étendue d’eau, si calme sans le Mistral. 

Le fort Saint Nicolas (à droite de la photo)

Ce fort fut construit par Louis XIV, le Roi-Soleil.  Il n’avait pas comme objectif principal de défendre la ville, mais bien de maîtriser ses révoltes, avec ses canons tournés vers la ville.

Le fort Saint-Jean (à gauche de la photo)

Sa construction, datant du XIIe siècle, servait à garder l’entrée du port.  Au pied du fort, on y retrouve maintenant le Musée des Civilisations d’Europe et de la Méditerranée  ainsi que le mémorial des Camps de la Mort - en mémoire des milliers de morts occasionnés par l’un des plus «grand nettoyage» de l’Occupation , ordonné par Hitler et Karl Oberg, chef de la Gestapo en France. 


Visite du Panier

Le Panier

Du nom d’une ancienne auberge et du panier que tenait une statue de vierge, ce quartier est le premier à avoir été colonisé à Marseille.  Il en fait donc le plus vieux quartier de France.  Au XXe siècle, Italiens, Corses et Maghrébins s’y installent par vagues successives. Souvent redouté par les habitants de Marseille et les touristes, il est difficile de ne pas tomber sous le charme de ses ruelles escarpées, de ses escaliers à multiples paliers et de ses places où les terrasses offrent un coin de chaud soleil, entre deux édifices aux façades ocre.

                          

L'Église St-Laurent

La construction de cette église remonte à la fin du xiie siècle, début du xiiie siècle. En 1943 cette église a échappé à la destruction par dynamitage des vieux quartiers du vieux port par l’occupant allemand, mais a été fortement ébranlée par les explosions.

















La cathédrale ou Nouvelle-Major

À quelques pas de l’ancienne «Major» , ce fut la première cathédrale édifié en France.  La première pierre fut posée par Napoléon III en 1852, mais les travaux demandèrent plus de 40 ans.

lundi 4 octobre 2010

Le Vieux-Port de Marseille


D'un côté de l'anse, le quai du port et son quartier du Panier, un des plus vieux quartiers de France, de l'autre, le quai Rive-Neuve, et ses quartiers plus chics de l'Opéra, du Palais de Justice et de Saint-Victor. 

Là, les terrasses et les cafés courtisent touristes, professionnels et étudiants des environs. L'espresso est bien tassé et la petite tasse se retrouve sur presque toutes les tables. Le verre d'eau? Mais il vient avec le café Madame. Pas besoin de le demander. Ah bon. Merci. 














Les calanques de Marseille

Calanque vient du provençal «calenc» : escarpé. Les calanques de Marseille s’étendent de Callelongue au village de Cassis.  Son calcaire blanc, datant de millions d’années, offre d’éblouissants paysages, par ces massifs et ces criques aux eaux émeraude.  Ces lieux sont victimes de leur popularité : les roches sont polies à force de recevoir des pas et la pollution gâte quelques coins de paysage. Nous sommes allées nous promener – que dis-je – monter, descendre périlleusement et suer – les calanques de Cassis.  


Objectif: La calanque d'En-Vau. J’avoue que les paysages en valaient drôlement les efforts!  
Et la baignade dans la crique de Port Pin fut rafraîchissante!  Quel bonheur : un deux octobre! Eh oui!  Croyez-moi sur parole car nous avons assez de dignité pour ne pas nous être prises en photos cette journée là! ;)

Le Vallon des Auffes


Au creux d’une calanque, le vallon des Auffes offre un joli petit port de pêche, avec ces habitations et ces barques colorées.  

Quelques restaurants de qualité ont trouvé leur niche dans cet endroit pittoresque, dont Chez Fonfon, LE restaurant de Bouillabaisse de Marseille.  À quelques minutes à pied de l’appartement, ce sont les prix sur le menu qui nous feront résister à la tentation d’y aller à toutes les semaines. Eh!  Les bonnes choses se payent, semble-t-il!


La basilique Notre-Dame-de-la-Garde, dite «La bonne mère»


Son édification, par l’oblat Henry Espérandieu, date de 1863. La Vierge dorée, point culminant de la basilique, veille sur les Marseillais. Le panorama de la ville est splendide, sur cette colline de 154 mètres. Un lieu de culte, mais un lieu aussi très touristique. Allez, cessez de prendre des photos et recueillez vous un peu quand même! 




Marseille, vue de la Basilique