mercredi 26 janvier 2011

La Camargue

Franchement, les Français ont de quoi être fier de leur pays. C’est fascinant comment un pays six fois plus petit que le Québec peut offrir une telle variété de paysage, de climats, de cultures.

À moins d’une centaine de kilomètres à l’ouest de Marseille se trouve une région caractérisée par ses étendues de lagunes, d’étangs salés, de dunes, de marais d’eau douce, de roselières, de sansouires (milieux humides salés) et de quelques terres agricoles. C’est la Camargue. Ce delta s’étend sur plus de 100 000 hectares (1 000 kilomètres carrés), bordé à l’est par le Grand Rhône, et à l’ouest par le Petit Rhône et au sud par la Méditerranée. À l’ouest du Petit-Rhône, la Petite-Camargue offre sensiblement le même type de paysage, avant d’atteindre le département du Languedoc-Roussillon et la ville de Montpellier.




La diversité et la richesse de son territoire offre une faune sauvage impressionnante ! Les nombreuses espèces d’oiseaux, dont les flamants roses, les chevaux presque sauvages et les taureaux sont distinctifs de la Camargue et en font une attraction majeure.




Grâce à une co-pilote hors-pair, nous avons parcouru la Camargue d’un bout à l’autre, découvrant ainsi le portrait de la région et traversant de calmes villages, quelques sites médiévaux et de banales stations balnéaires – avec les hôtels et restaurants au décor kitch, on se croirait à Old Orchard.


Plus de photos pour vous illustrer nos belles découvertes en cliquant ici.

mardi 18 janvier 2011

Bruxelles

Bruxelles – une ville de contradictions

24 heures à Bruxelles.  C’est le temps que nous avions pour visiter les principaux points d’intérêts de la ville, compte tenu que nous devions faire un total de 9 heures en train pour le voyagement. Bruxelles m’a fait une drôle d’impression. Considérée comme la Capitale de l’Union Européenne, je m’attendais à découvrir une ville fière, propre et aménagée avec goût et élégance. Notre visite nous a plutôt montrée une ville inégale et pleine de contradictions. Entre quelques quadrilatères historiques, monarchiques, chics et d’autres faisant foi de son succès économique, nous avons croisé plusieurs édifices imposants en «auto-démolition», des chantiers de construction à l’abandon, des stations et des métros vieux et mal entretenus, des rues et des trottoirs sales et odorants, ainsi que des femmes et des enfants qui quémandent pour quelques pièces de monnaie.

Les principaux quartiers de Bruxelles

Le centre de Bruxelles se parcours aisément à pied. De l’îlot Sacré, où se trouve la Grand-Place, un trajet circulaire nous fait traverser le quartier de Saint-Géry et de Sainte-Catherine, le quartier Royal et du Sablon, les Marolles et le quartier Louise, ainsi que le quartier Européen. 

Cette marche nous fait découvrir l’hôtel-de-ville de style gothique dont la flèche peut être aperçue de plusieurs points de la ville.  

Statue de Don Quichotte et de Sancho Panza, regardant la flèche de l'hôtel-de-ville.


Il y a aussi la magnifique et éclairée Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule, le Palais Royal, les Galeries Royales St-Hubert et le fameux Manneken pis – ce petit bronze de 30 cm, qui existe depuis 1619, et qui attire un nombre impressionnant de touristes.  Une statue qui témoigne de l’humour belge. Ou est-ce les Belges qui rient de nous, touristes, photographiant frénétiquement un petit gars qui fait pipi ?






La BD

Catherine & Brousaille
La Belgique est reconnue pour sa vaste contribution au monde de la bande-dessinée.  Quoique la chasse aux façades extérieures fut plutôt décevante, la ville baigne tout de même dans une atmosphère rafraîchissante, par la joie, l’innocence, les couleurs, l’humour, la créativité et la liberté de pensée qui se dégagent de la bande-dessinée.








Le chocolat

Bruxelles, c’est aussi la capitale du chocolat. Croyez-moi, il y a plus de chocolateries à Bruxelles que de Starbucks à New York !  Tous ont pignons sur rue : Côte d’Or, Godiva, Leonidas, Galler, Corné Port Royal, DelRey, Neuhaus, Dandoy, Duval, Newtree, Callebaut, Jeff de Bruges, en plus des artisans chocolatiers et des multiples boutiques spécialisées en produits belges. Reste que c’est dans les supermarchés que le chocolat est le moins cher. On a fait nos provisions pour les prochains mois !


Les moules et frites et autres cochonneries

On peut difficilement s’imaginer une visite en Belgique sans honorer les spécialités du pays ! Du chocolat, un bon repas moules et frites, un cornet de frites avec mayonnaise maison, une gaufre nature et la dégustation de spéculos.  Ouf !  Une chance que nous avons beaucoup marché…et que je n’aime pas la bière !

Plus de photos ici.

mercredi 12 janvier 2011

Mon expérience de travail en France


Après 8 semaines de recherche d’emploi, un appel d’employeur.  Le seul en 8 semaines. Une agence d’intérim qui recrute pour une chocolaterie. Ma candidature datait du début octobre. Un entretien à l’agence et une rencontre à la chocolaterie, puis on me prend à l’essai pour deux jours. Mon emploi : vendeuse.  Un contrat de 3 semaines, pour répondre à l’accroissement de l’achalandage en magasin en cette période des fêtes.

Les chocolats sont classiques.  En majorité des pralinés. Également confiseur, les marrons glacés et autres denrées sucrés sont aussi à l’honneur. 

Ma formation fut brève – question de faire un vrai survol de quelques informations qui m’aideront à offrir un semblant de service efficace à la clientèle.  J’ai tellement pensé aux étudiants d’une vie pas si lointaine, qui sont si souvent lancés dans la jungle, mal outillés et mal informés. L’orgueil en prend un coup.  La confiance aussi. L’organisation était… à développer. Les directives contradictoires. La relation employeur - employé construit sur le moule du parent qui gronde l’enfant au moindre faux-pas. L’enfant qui vit sans cesse sous la menace d’être puni. Une collaboration entre collègues, en surface, mais une sournoise guerre de tranchés à l’arrière.  Et le râlage, comme les femmes savent si bien le faire… et dont les femmes françaises sont passées maître dans l’art. Les marques de reconnaissance sont rares – trop rares. Tassées comme des sardines en arrière du comptoir, on se croirait dans une fourmilière… Euh. oui, plus des fourmis que des sardines.  On se pile les unes sur les autres.  On se bouscule. On attend que la balance se libère, on attend de pouvoir de frayer un chemin en arrière du comptoir, on attend notre tour pour passer à la caisse (et oui, les vendeuses faisaient aussi la ligne!). On refait des ballotins de marrons car le client ne veut pas le carton blanc, il veut le brun, ça fait plus cadeau… même si on l’emballe avec du beau papier. Ah ! Que de beaux moments productifs !  Une telle joie, jour après jour !  

C’était, disons, une expérience. Une expérience pour laquelle la rémunération se fait attendre.  On paye une fois par mois ici. J’ai hâte de voir le montant. Payée au SMIC (salaire minimum), disons que mes motivations étaient autres. Je me suis tout de même questionnée, un soir, sur la pertinence de continuer cette aventure. J’ai terminé le 22 décembre.  J’avais deux excellentes raisons de fêter ! 

samedi 8 janvier 2011

Paris - Noël 2010

Je n’ai, curieusement, jamais eu un grand intérêt à découvrir Paris. C’était pour moi une grande ville qui, avec son histoire, son architecture, ses monuments, sa culture, ses symboles, me donnait l’impression d’offrir une atmosphère lourde et suffocante, un peu comme rentrer dans un salon trop chargé de meubles massifs, de vieux bibelots, de tableaux sombres et de lourds rideaux poussiéreux. 


Mon père avait un rêve depuis de nombreuses années : Passer Noël à Paris avec ses trois femmes. Un rêve qui s’est réalisé. Enfin.



Notre arrivée à Paris se fit les deux pieds dans la neige.  Une neige qui a déjoué bien des Européens… et de nombreux voyageurs internationaux. Mes parents se sont rendus sans problème. Tous n’ont pas eu cette chance, malheureusement. Une mince couche de neige et de glace, mais définitivement assez pour créer un certain chaos dans Paris et en périphérie.


Nous avions loué un beau et grand appartement sur l’île Saint-Louis. Avec vue sur le derrière d’une grande dame, si je me permets de citer un grand sage.  Une grande dame nommée Notre-Dame-de-Paris.  

L’île Saint-Louis, avec l’île de la Cité (où se trouve la cathédrale) séparent temporairement les eaux de la Seine. Une rivière qui donne ce charme à Paris, et la fierté de ses habitants grâce à ses nombreux ponts.








Les incontournables à Paris

Et bien, c’est ce que j’ai fait, en bonne touriste conventionnelle.

Premièrement, il y a les églises. Et il y en a à Paris !!! Pour ne citer que celles que j’ai visitées : Notre-Dame-de-Paris, Sacré-Cœur, la Sainte-Chapelle, St-Eustache, St-Germain-l’Auxerrois, St-Germain-des-Prés, St-Séverin, St-Étienne-du-Mont et St-Sulpice.

De style gothique, Notre-Dame fut construite de 1163 à 1345. Seules les deux rosaces nord-sud sont d’origine.  


La Sainte-Chapelle, quant à elle, fut édifiée entre 1242 et 1248. Ce bâtiment est considéré comme un chef-d’œuvre de l’art gothique, en utilisant des principes architecturaux développés qui permettent un agrandissement des fenêtres jusqu’à faire pratiquement disparaître le mur : les piliers forment un squelette de pierre, laissant pénétrer une abondante lumière.











Puis, il y a les musées. Les plus grands, les plus connus : le Louvre, l’Orangerie et le Musée d’Orsay.  Je n’ai pas visité le Louvre.  Trop grand.  Trop de monde.  Deux musées pour une néophyte comme moi, c’est bien assez en quelques jours.








L’Orangerie est apaisante, avec ses deux salles ovales présentant le cycle des Nymphéas, de Claude Monet. La luminosité, les couleurs, les jeux d’ombre et de lumière, tout nous plonge dans l’univers du jardin d’eau de Monet. On croirait presque entendre le cygne qui glisse sur l’eau et la brise dans le saule. L’autre partie du musée, qui présente des œuvres de Cézanne, Renoir, Picasso, Matisse et du douanier Rousseau, a fait définitivement fait mon bonheur ! Vraiment, un petit bijou de musée.

Le musée d’Orsay doit toute sa luminosité et sa grandeur à l’architecture de l’ancienne gare d’Orsay. Les œuvres impressionnistes et néo-impressionnistes (Monet, Cézanne, Van Gogh, Gauguin, etc.) y ont une grande place. De nombreuses sculptures sont également exposées, mais j’avoue que ce n’est pas dans mes cordes.


Quand on pense aux grands bâtiments historiques de Paris, la Tour Eiffel nous vient évidemment à l’esprit. J’avoue que c’est bizarrement un des moments où je me suis le plus sentie à Paris. Une horreur pour plusieurs Parisiens. Eh ! J’ai choisi mes classiques. J’ai également visité le Panthéon et l’Opéra de Paris Garnier. J’ai d’ailleurs inséré quelques clichés de ses deux institutions sous le lien en bas de section.  



Paris, c’est également les places, les parcs, les jardins. Pour n’en nommer que quelques-uns: Place des Vosges, Place de la Bastille, Place des Pyramides, Jardin des Tuileries, Place de la Concorde, Place Vendôme, Jardin du Luxembourg, les Champs-de-Mars, Place Charles-de-Gaulle, la Place du Tertre, les jardins du Trocadéro… Je me suis promis de refaire un saut à Paris, un jour, au printemps.  Juste pour voir tous ces jardins en fleurs.  Ces arbres qui doivent offrir un si verdoyant paysage.

Et le shopping ? - comme ils disent. Nous nous sommes promenés aux galeries Lafayette, au Printemps, sur les rues Rivoli et Haussmann et sur l’avenue des Champs Élysés. La foule a très vite refroidi ma faible tentation à la dépense.














Anecdote

Le manteau jaune est intéressant pour repérer une personne de loin dans une foule ou sur une vaste place, mais il a aussi l’étrange effet d’attirer les regards, surtout de ceux qui cherchent leur chemin. Parlez-en à Marie-Andrée.  C’est un réel phénomène.  On aurait dû bâtir des statistiques ! Manquait juste le «i» dans son dos, pour «Information».