vendredi 26 novembre 2010

Marseille et l'emploi

Petite chronique d'information.... vous aurez un autre récit de voyage dès la semaine prochaine!

Du 22 au 26 novembre, tous les intervenants sociaux-économiques de Marseille se sont donné rendez-vous pour faire vivre un même souhait : "Marseille, un emploi pour tous".

Entrepreneurs, représentants de grands employeurs et d’organismes sociaux économiques, ainsi que chercheurs d’emplois se rencontrent à travers des activités qui prennent différentes formes.  La semaine débuta avec la visite d’un site d’entreprises du Savoir (laboratoires), puis d’une table ronde pour discuter de l’attractivité de Marseille en matière d’implantation d’entreprises et d’un forum d’emplois.  Les derniers jours sont consacrés à la formation sur les outils e-recherche d’emploi, puis à un job dating ainsi qu’à un forum sur l’aide et les services à la personne. Sans oublier la pose de la première pierre par le maire de Marseille à la construction des Terrasses du port.  Ce projet sera un nouveau centre commercial qui s'adressera aussi bien à la clientèle des croisiéristes qu'à celle des Marseillais, dans le quartier en devenir d'Euro méditerranée.

En tant que chercheur d’emploi, je suis allée, CV en main, au forum d’emplois.  Direction : le Florida Palace !  (Eh oui !  Ce n’est pas une blague !).  Je ne suis pas très familière avec l’arrondissement où se tient l’événement.  Dans l’autobus, je vois quelques personnes autour de moi avec des dossiers en main. Hum… Ils ressemblent drôlement à des chercheurs d’emploi. Pas trop sûre de l’arrêt où je dois descendre.  Disons que je ne me suis pas posé la question trop longtemps. À l’arrêt du Florida Palace, la moitié de l’autobus est descendue. Ouf !  Je ne vous dis pas le monde en arrivant là !  J’ai dû me faufiler d’une ligne humaine à l’autre pour atteindre LA ligne qui me permettait d’atteindre la seule agence qui offrait un poste temporaire en ressources humaines.  Pas besoin de beaux kiosques ici.  Pas besoin de stratégies d’attraction.  Juste à afficher une feuille blanche disant : postes à combler.

Quelques statistiques intéressantes pour comprendre l’emploi à Marseille...

Sur Wikipédia, on mentionne qu’au recensement 2006, le taux de chômage s'élevait à 18,23% (contre 11.1% pour la France métropolitaine). Certains arrondissements de Marseille dépassaient même le 30% de taux de chômage. La mairie de Marseille mentionne sur son site un taux de chômage en 2009 de l’ordre de 13% (pour 10% en moyenne nationale).

Mes quelques visites à Pôle Emploi, l’organisme gouvernemental qui s’occupe du volet de l’emploi en France, ainsi que le peu de postes vacants annoncés (vs mes expériences Canadiennes) me donnaient l’impression que le taux de chômage était un peu plus élevé que ce fameux 13%... Pour comprendre la façon de calculer le taux de chômage en France, par Pôle Emploi, je vous invite à visiter le site suivant :

Parmi ceux qui détenaient un emploi à temps complet à Marseille en 2006, 75,7 % avaient un contrat à durée indéterminée – c’est-à-dire un poste «permanent».

Le salaire minimum en 2010 est établi à 8.86 € de l’heure, soit 1056,24 € net mensuellement pour un 35 heures par semaine.

Marseille et ses alentours représentent un vivier d'environ un millier d'entreprises dont 90 % sont des TPE (très petites entreprises).

Le secteur du tourisme et du loisir est celui qui s’est porté le mieux dans la dernière année, avec un bon pour l’emploi de 5%.  Un signe que Marseille a réussi à redorer un peu son blason, après une si pauvre popularité.  Dommage que l’épisode des grèves – dont celle des ordures et de l’essence – ait déjà refroidi les ardeurs de plusieurs touristes internationaux.  Le travail auprès des médias sera grand d’ici 2013, pour souligner avec fierté le titre de Capitale européenne de la culture 2013. Déjà que ‘’Marseille, ville propre’’ imprimé sur tous les sacs d’ordures et camions municipaux font un peu sourire… ou pester quand du coup, on n’arrive pas à éviter le 15ième tas de merde que l’on croise… en moins de 2 kilomètres.

Bon. Au moins, les initiatives sont présentes.  La volonté y est.

vendredi 19 novembre 2010

MONTPELLIER

Montpellier a su agencer, avec les années, les ingrédients pour offrir une ville à la fois riche en histoire, en art, en architecture… et en érudits, avec ces multiples pavillons universitaires.  La vieille ville est également le royaume du shopping, des flâneurs et des gourmands.  Les rues et ruelles qui s’entrecroisent sont bordées de boutiques, de cafés, de pâtisseries, de restaurants de toutes les nationalités et les terrasses bondées sur les places, à l’heure du midi, font état de l’agréable climat dont bénéficie Montpellier et le Languedoc-Roussillon. Sous un 20°C au soleil, à la mi-novembre, on apprécie l’absence du mistral qui souffle si souvent, plus à l’Est. Le mauvais temps (ciel nuageux et quelques gouttes), qui n’a duré qu’une journée et demie, nous rappelle que nous sommes tout de même en automne. 

Un incontournable à Montpellier - surtout avec une soeur MD: le site de la Faculté de médecine!  Ce site regroupe la cathédrale Saint-Pierre, l'école de médecine ainsi que le jardin des Plantes. Rabelais, Nostradamus, Rondelet, Lapeyronie y ont été étudiants ou enseignants... tout de même! 

La cathédrale Saint-Pierre

La cathédrale Saint-Pierre a été commanditée par le Pape Urbain V en 1364.  Son style gothique méridional, sa silhouette massive et son imposant porche soutenu par deux piles circulaires, donnent l’effet d’une forteresse médiévale. 










La faculté de Médecine


En 1811, le Seigneur Guilhem VIII, signa un édit stimulant que quiconque, quelles que fussent sa religion ou ses origines, avait le droit d’enseigner la médecine à Montpellier. Ainsi naquit la plus ancienne École de Médecine du monde occidental encore en activité. 













Le jardin des plantes

Ginko Biloba
Havre de paix des poètes, îlot de verdure des Montpelliérains, situé à la bordure du centre historique, il est le plus ancien de France. Créé en 1593, il était destiné à enrichir les connaissances botaniques des futurs médecins et apothicaires. 













L’arc de Triomphe

À la fin du XVIIe siècle, l’Intendant du Roi décide d’élever un Arc de Triomphe en l’honneur de Louis XIV.  Imitation des portes parisiennes, il est bâti à la place de l’une des portes de l’ancien rempart.














Aquaduc des Arceaux

Inspiré par le pont du Gard, l’ingénieur Henri Pitot de Launay réalisa en 1754 l’aquaduc des Arceaux. Il a permis l’arrivée d’eau potable depuis les sources de la ville de Saint Clément.













Antigone

L’histoire de l’Antigone débute en 1978. Quartier néo-classique, il participe à la particularité architecturale de Montpellier. Cette espace commence au Polygone (le centre commercial qui joint l'Antigone à la Place de la Comédie) et s'entend jusqu'aux rives du Lez.


Les résidences
Le lez est le fleuve qui passent dans Montpellier - mais on est loin de la largueur du fleuve St-Laurent! Antigone offre de belles grandes places, des fontaines originales, une piscine olympique, une grande bibliothèque, des cafés, restaurants et d'immenses résidences pour étudiants. 



mardi 9 novembre 2010

Nice

Nous avons été séduites dès notre sortie de la gare.  Nice – enfin les parties plus touristiques de la ville – se présente comme une ville chic, propre, et relativement calme. Une présence policière était probablement un peu plus accrue qu’à l’habitude, au lendemain d’une rencontre importante du Président Français Sarkozy et du Président Chinois Hu Jintao, à la Villa Massena sur la Promenade des Anglais.  Mais on ne s’en plaindra pas… ils étaient plutôt mignons.  La délégation Chinoise était d’ailleurs hébergée au très prestigieux hôtel Negresco, que nous avons pu visiter grâce à un brillant subterfuge de Marie-Andrée. 



Samedi a été une belle et chaude journée d’automne : un ciel bleu, un soleil splendide, un 20°C à l’extérieur.  Les plages et la mer accueillaient quelques braves baigneurs.  Nous avons préféré la piscine sur le toit de notre hôtel, avec une température agréable autant dans l’eau qu’à l’extérieur, même après la tombée du soleil. Eh oui, c’était le grand luxe en fin de semaine.  Vive la saison morte… et les cartes fidélité de Dédé! Je n’ose à peine m’imaginer la foule qui doit remplir chaque petit espace de cette ville balnéaire en été ! Nice attire des visiteurs de partout, mais est particulièrement assaillie par des communautés Anglaises, Russes et Italiennes.  Les kiosques à journaux témoignent d’ailleurs de cette diversité culturelle ! 



Nous avons beaucoup marché dans la ville.  Nous avons parcouru les étroites rues du vieux Nice et bouquiné sur la place du Palais.  Nous nous sommes imprégné des couleurs et des odeurs du marché aux cours Saleya, avec ses marchands de fleurs, de fruits et légumes, de savons, d’huiles, d’épices, de poissons, de pains et autres produits de la région. Nous nous sommes également promenés dans les sentiers du parc du Château, sur la colline, au bout du quai des Etats-Unis. La vue de la ville et de la promenade des Anglais y est splendide !

La pointe du parc du Château

La place Masséna

La place Masséna est large et étonnante. En hauteur, les statuts, comme des bouddhas endrogynes, surplombent la place et l’éclairent la nuit de couleurs changeantes. Ces personnages sont supposés représenter les sept continents… Une immense fontaine, avec des bronzes sortis de la mythologie greco-romaine, offre des jets variés rafraîchissants.  Au milieu, les tramways modernes circulent en silence.


Cathédrale Orthodoxe Russe
Le tsar Nicolas II fit construire cette cathédrale en 1903, en mémoire de son fils Nicolas, mort de tuberculose à Nice.