Je n’ai, curieusement, jamais eu un grand intérêt à découvrir Paris. C’était pour moi une grande ville qui, avec son histoire, son architecture, ses monuments, sa culture, ses symboles, me donnait l’impression d’offrir une atmosphère lourde et suffocante, un peu comme rentrer dans un salon trop chargé de meubles massifs, de vieux bibelots, de tableaux sombres et de lourds rideaux poussiéreux.
Mon père avait un rêve depuis de nombreuses années : Passer Noël à Paris avec ses trois femmes. Un rêve qui s’est réalisé. Enfin.
Notre arrivée à Paris se fit les deux pieds dans la neige. Une neige qui a déjoué bien des Européens… et de nombreux voyageurs internationaux. Mes parents se sont rendus sans problème. Tous n’ont pas eu cette chance, malheureusement. Une mince couche de neige et de glace, mais définitivement assez pour créer un certain chaos dans Paris et en périphérie.
Nous avions loué un beau et grand appartement sur l’île Saint-Louis. Avec vue sur le derrière d’une grande dame, si je me permets de citer un grand sage. Une grande dame nommée Notre-Dame-de-Paris.
L’île Saint-Louis, avec l’île de la Cité (où se trouve la cathédrale) séparent temporairement les eaux de la Seine. Une rivière qui donne ce charme à Paris, et la fierté de ses habitants grâce à ses nombreux ponts.
Les incontournables à Paris
Et bien, c’est ce que j’ai fait, en bonne touriste conventionnelle.
Premièrement, il y a les églises. Et il y en a à Paris !!! Pour ne citer que celles que j’ai visitées : Notre-Dame-de-Paris, Sacré-Cœur, la Sainte-Chapelle, St-Eustache, St-Germain-l’Auxerrois, St-Germain-des-Prés, St-Séverin, St-Étienne-du-Mont et St-Sulpice.
De style gothique, Notre-Dame fut construite de 1163 à 1345. Seules les deux rosaces nord-sud sont d’origine.
La Sainte-Chapelle, quant à elle, fut édifiée entre 1242 et 1248. Ce bâtiment est considéré comme un chef-d’œuvre de l’art gothique, en utilisant des principes architecturaux développés qui permettent un agrandissement des fenêtres jusqu’à faire pratiquement disparaître le mur : les piliers forment un squelette de pierre, laissant pénétrer une abondante lumière.
Puis, il y a les musées. Les plus grands, les plus connus : le Louvre, l’Orangerie et le Musée d’Orsay. Je n’ai pas visité le Louvre. Trop grand. Trop de monde. Deux musées pour une néophyte comme moi, c’est bien assez en quelques jours.
L’Orangerie est apaisante, avec ses deux salles ovales présentant le cycle des Nymphéas, de Claude Monet. La luminosité, les couleurs, les jeux d’ombre et de lumière, tout nous plonge dans l’univers du jardin d’eau de Monet. On croirait presque entendre le cygne qui glisse sur l’eau et la brise dans le saule. L’autre partie du musée, qui présente des œuvres de Cézanne, Renoir, Picasso, Matisse et du douanier Rousseau, a fait définitivement fait mon bonheur ! Vraiment, un petit bijou de musée.
Le musée d’Orsay doit toute sa luminosité et sa grandeur à l’architecture de l’ancienne gare d’Orsay. Les œuvres impressionnistes et néo-impressionnistes (Monet, Cézanne, Van Gogh, Gauguin, etc.) y ont une grande place. De nombreuses sculptures sont également exposées, mais j’avoue que ce n’est pas dans mes cordes.
Quand on pense aux grands bâtiments historiques de Paris, la Tour Eiffel nous vient évidemment à l’esprit. J’avoue que c’est bizarrement un des moments où je me suis le plus sentie à Paris. Une horreur pour plusieurs Parisiens. Eh ! J’ai choisi mes classiques. J’ai également visité le Panthéon et l’Opéra de Paris Garnier. J’ai d’ailleurs inséré quelques clichés de ses deux institutions sous le lien en bas de section.
Paris, c’est également les places, les parcs, les jardins. Pour n’en nommer que quelques-uns: Place des Vosges, Place de la Bastille, Place des Pyramides, Jardin des Tuileries, Place de la Concorde, Place Vendôme, Jardin du Luxembourg, les Champs-de-Mars, Place Charles-de-Gaulle, la Place du Tertre, les jardins du Trocadéro… Je me suis promis de refaire un saut à Paris, un jour, au printemps. Juste pour voir tous ces jardins en fleurs. Ces arbres qui doivent offrir un si verdoyant paysage.
Et le shopping ? - comme ils disent. Nous nous sommes promenés aux galeries Lafayette, au Printemps, sur les rues Rivoli et Haussmann et sur l’avenue des Champs Élysés. La foule a très vite refroidi ma faible tentation à la dépense.
Anecdote
Le manteau jaune est intéressant pour repérer une personne de loin dans une foule ou sur une vaste place, mais il a aussi l’étrange effet d’attirer les regards, surtout de ceux qui cherchent leur chemin. Parlez-en à Marie-Andrée. C’est un réel phénomène. On aurait dû bâtir des statistiques ! Manquait juste le «i» dans son dos, pour «Information».