C’était mon premier voyage dans un pays où je ne parlais pas la langue nationale. Hum. Pas facile de communiquer, même si on me dit que l’italien se rapproche quand même plus du français que l’espagnol. Je me suis donc sentie un peu nounoune pendant quelques jours, incapable de poser des questions et de comprendre les explications… et un peu singulière d’utiliser mon anglais comme tous ces autres touristes qui n’ont pas pris le temps d’apprivoiser la langue du pays avant leur voyage… Une chance que soeurette se débrouillait pas mal du tout en Italien ! Grazie Dédé.
Nous avions loué une voiture pour toute la durée de notre voyage. Départ de Marseille. La traversée des frontières France-Italie s’est faite simplement, avec une affiche du style «Bienvenue en Italie». Et puis, les voitures autour de nous se sont mises à rouler plus vite. Beaucoup plus vite. Je dois avouer que j’ai eu un peu la trouille sur les autoroutes d’Italie, moi qui ne donne généralement pas ma place comme conductrice.
Les Cinque Terre
Notre court séjour en Italie était destiné à la découverte des Cinque Terre, un territoire protégé par l’UNESCO et composé de cinq villages situés entre la mer et la terre sur des falaises abruptes de la Méditerranée : Riomaggiore, Corniglia, Manarola, Vernazza, Monterosso. Chaque village est relié par de magnifiques sentiers qui nous font découvrir, par beau temps, la région et respirer l’air pur de son parc national. Malheureusement, dame nature ne fut pas avec nous. Une grosse pluie printanière nous accompagna tout au long de notre séjour en Italie. Nous n’avons donc pu visiter les cinq villages qu’en train, mais étant en basse saison, le paysage était surtout le principal attrait touristique. Et sous la pluie, les couleurs et la beauté du décor s’embrouille un peu.
La région des Cinque Terre vous séduit par ses villages à flan de montagne, séparés par de magnifiques criques, par ses vignobles étagés et ses cultures d’agrumes, par ses habitations colorées, ses ports de pêcheurs, ses églises et ses anciens châteaux. Tout semble orchestré pour maintenir le cachet de l’endroit et la bonne condition de son environnement. Les maisons sont restaurées, le pavage est remplacé, les murets sont réparés, les volets extérieurs sont changés. La région se met réellement sur son 36.
La saison était au citron. Et à force d’admirer autant de citronniers dans une journée, ça finit par donner le goût de savourer un bon limoncello, après un bon repas. Et les Cinque Terre savent comment la préparer, cette liqueur au fruit jaune. Hummm. Que c’est bon !
Avec cette lourde pluie, nous nous sommes finalement rabattues sur l’aquarium de Genova (Gênes), puis sur une exposition de peintres Méditerranéens (de Courbet à Monet à Matisse) au musée di Palazzo Ducale. Deux belles découvertes, qui nous ont permis de sécher un peu !
Le pont vers la deuxième partie de notre voyage se faisait par le traversier de la Corsica Ferries, à Livorno. Un arrêt sur notre chemin, de La Spezia à Livorno, s’imposait. Nous ne pouvions pas manquer la chance de prendre quelques clichés de la célèbre tour penchée : la tour de Pisa. Malheureusement, cette ville est beaucoup trop touristique pour réellement apprécier les bâtiments qui ornent le site. Dommage.
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