mercredi 30 mars 2011

Réflexion sur Marseille et le sud de la France


C'est la fin. Aujourd'hui est ma dernière journée à Marseille. 

Voici donc quelques réflexions sur ma ville d'accueil et sur cette belle région du sud de la France.

Ce que j’ai aimé ici :

  • La capacité des habitants du sud à prendre le temps de vivre.  Par exemple, presque tout s’arrête entre 12h00 et 14h00 ici.  Les gens prennent le temps de manger et de se reposer avant de retourner travailler. Ne croyez pas que j’ai réussi à les suivre, par contre. On ne déprogramme pas une nord-américaine en quelques mois seulement !

  • Leur gentillesse et leur sociabilité. Les gens se saluent dans la rue : même les inconnus ont droit à un hochement de tête ou à un timide bonjour. Aussi, à ma grande surprise, les chauffeurs sont courtois sur la route, avec les piétons – bon, faut dire que les amendes sont salées pour un automobiliste qui ne s’arrête pas à un passage clouté (passage piétons), mais quand même, faut reconnaître que c’est très agréable !

  • La météo.  C’est quand même fantastique de vivre dans une ville qui bénéficie de presque 3000 heures d’ensoleillement par année, alors que le Québec ne bénéficie que d’un peu plus de 2000 heures.

  • La mer, les montagnes, les plages, les allées de platanes, les fleurs, les oliviers et les vignobles, les coucher de soleil et les lever de lune.  La France nous offre de si beaux paysages !  Y a de quoi être chauvin !

  • La bonne bouffe et le bon vin. Du poisson frais, des crustacées en quantité, des fruits et des légumes qui goûtent le soleil, du vin de qualité et des pâtisseries en abondance !  Quoi demander de mieux ?

Je ne m’ennuierai pas :

  • Des très – trop - nombreuses crottes de chien qui jonchent les trottoirs, les bords de rue, et les milieux des voies et  dans les parcs.  Bref, partout.

  • Des nombreuses grèves qui nous privent de bien des services (les ordures, le transport en commun, les trains, l’avion, les traversiers, les ports, la poste, etc.).

  • De la gestion française, en général.  Les processus sont souvent longs, pas toujours logiques ni efficaces.  En pleine période bi-annuelle de soldes, des boutiques d’un grand centre ferment pour faire l’inventaire…Même à l’épicerie, je ne comprends pas leur gestion : le remplissage se fait de jour, avec des palettes de marchandise qui traînent partout (et les allées ne sont pas de taille «américaine»).  Il ne faut pas être pressé aux caisses, le temps que chaque client, avant vous, range son épicerie minutieusement, en jasant avec l’employé. Le positif là-dedans, c’est qu’on apprend à respirer et… à observer.

  • Des horaires d’ouverture des commerces. C’est contradictoire avec mon point plus haut, mais je n’ai pas réussi à ajuster mes habitudes de consommation avec les pauses du midi et les congés du dimanche et du lundi. Bref, je me butais souvent à des portes fermées et des volets tirés.

1 commentaire:

Unknown a dit…

La question qui tue: Y habiterais-tu en permanence si la chance t'étais offerte ou choisierais-tu de revenir vivre ici?
Quoiqu'il en soit ce fut un plaisir de suivre tes aventures!