lundi 28 mars 2011

La Corse, l’île de beauté


Nous arrivons en Corse par le traversier Livorno-Bastia. L’île de beauté nous accueille sous un gros soleil, qui nous suivra pour le reste de notre voyage. Après une courte visite de Bastia, nous prenons la route vers Maccinagio, au cœur du Cap Corse.


Les routes de Corse m’ont agréablement surprise. La plupart de celles que nous avons empreintées étaient bien pavées, bien délimitées par de jolis murets en pierres aux teintes vert, rose, mauve et gris.

Le mois de mars est un excellent choix pour quiconque veut circuler librement sur les routes de Corse. En fait, il n’y a pas grand monde sur les routes, pas plus que dans les villages. Pratiquement tout est fermé en ce temps de l’année. Ainsi, avis à tous : pour tous ceux qui auraient la brillante idée, comme nous, de visiter la Corse en hiver, nous vous suggérons fortement d’attendre minimalement le mi-avril et même de privilégier les mois de mai-juin. Vous aurez ainsi accès à tous les commerces, restaurants, musées, excursions en bateau, activités aquatiques, ainsi qu’à tous les types d’hébergements de l’île. Les touristes envahissent littéralement la Corse en juillet et en août : à éviter si vous voulez profiter de la beauté des paysages.


La Corse se laisse découvrir.  Chaque route, chaque sentier vous dévoile une nouvelle facette de cette île aux milles contrastes.

Des rochers rouge-orange dont on pourrait croire qu'ils ont été taillés à coups de hache sur fond de mer aux teintes turquoise.


Un horizon vert très accidenté, suivi d’une série de bosquets sur un sol rocailleux.


Des plages de sable blanc, puis de galets et de poudre de pierre noir.


Des jolis ports de plaisance, des ports de pêche puis des ports commerciaux.


Des restaurants aux spécialités Corses : charcuterie et différents fromages, puis des restos annonçant que le poisson ici est directement pêché par le chef ! Et des pizzerias en masse.


Des chèvres, des moutons et brebis, ainsi que des vaches que l’on retrouve autant en montagne, sur le bord des chemins et sur les routes directement – c’est leur liberté qui donne de si bons produits!


Des fleurs et des herbes odorantes, que l’on sent même le nez complètement bouché (je parle en connaissance de cause).


Des vignobles qui donnent d’excellents vins, des citrons, des myrtes, des châtaignes et autres fruits qui donnent de savoureuses liqueurs et digestifs.

Des Corses qui vous lancent le regard du «vous êtes des étrangers vous» et d’autres qui vous accueillent avec un bonjour chaleureux.

Les cafés, où les hommes se retrouvent pour parler de politique et de sport.

Les nouvelles constructions, si nombreuses, même dans les plus petits villages, côtoient les rénovations annuelles avant l’ouverture officielle de la saison touristique.

La Corse m’a donné l’impression d’être fière.  Fière de son histoire et de sa culture, fière de ses produits, de sa nature, de ses paysages, de ses routes, de ses villages, de ses villes et de ses habitants. Les Corses semblent tout orchestrer pour présenter une île à la hauteur de leur passion, de leur amour pour leur demeure. Ils ont la fierté «de faire le ménage avant que la visite arrive» et je trouve ça très touchant.  C’est une belle leçon à retenir ! 

Beaucoup plus de photos pour vous faire découvrir la Corse en cliquant ici.

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